lundi 31 mars 2014

Le système anglais de quarantaine

The English System: Quarantine, Immigration and the Making of a Port Sanitary Zone

Krista Maglen 
 

Hardcover:
272 pages
Publisher: Manchester University Press (March 27, 2014)
Language: English
ISBN-10: 0719089654
ISBN-13: 978-0719089657

The English System is a history of port health and immigration at a critical moment of transformation at the end of the nineteenth and beginning of the twentieth century. During the later nineteenth century British public health officials transformed the medieval quarantine system into a novel 'English system' of surveillance to control the introduction of infectious disease. This removed the much maligned hindrances of quarantine to high-speed international commerce and for maritime traffic through Britain's ports. At the same time calls were made to restrict the arrival of increasing numbers of European immigrants and transmigrants. This book explores the tensions and transition in the regulation of port health from a paradigm focused on the origin of disease to one which converged on the origin of the diseased.

Histoire de la perte, du chagrin et de la douleur

Historical Perspectives on Loss, Grief and Pain

Call for Papers



An interdisciplinary workshop organised and funded by the School of History, Classics and Archaeology, University of Edinburgh on Friday 23 May 2014.

This one-day workshop aims to explore perspectives on emotions, taking as its starting point ‘loss’—as an historical fact and emotional response— and exploring the perceptions, depictions and constructions of responses to it.

Confirmed speakers include:
Prof Maureen Carroll, Professor of Roman Archaeology, University of Sheffield
Dr Glenys Davies, Classical Art and Archaeology, University of Edinburgh
Dr Thomas Dixon, Director, Centre for the History of Emotions, Queen Mary, University of London


We welcome papers from across the disciplines that engage with any aspect of loss and associated themes and emotions throughout history. Possible topics of interest include, but are not limited to:

• collective responses to loss – of wars, crowns and governments
• the loss of an individual through death or separation caused by migration, changes in marital, family or friendship status, and associated sadness, grief, homesickness or mourning
• bodily loss, ailing bodies, limbs and senses, invoking pain, anger, regret or loneliness, or alternatively stoicism and acceptance
• age-related loss, particularly responses to old age and the loss of youth
• loss of culture, including the loss of knowledge, information or books, or destruction of heritage
• financial or business failure, the loss of credit and reputation
• the antonym of loss: keeping material objects and the purposes of retention
• representations of loss and associated emotions in performance and literature
• the subjectivity of emotional responses to loss more generally, and the social, cultural and political and economic implications of demonstrating loss-appropriate emotions

Historical, transcultural and interdisciplinary perspectives are encouraged. The workshop is organised by staff from different fields within the School of History, Classics and Archaeology but we are keen to hear papers from, and engage with, other disciplines – anthropology, medicine, psychology, languages, literatures and cultures, divinity, music, history of art, the social and political sciences and heritage.

Papers should be about 20 minutes long.

Please send proposals of not more than 300 words to the committee at edinburghloss2014@gmail.com by Friday 11 April.

Decisions will be advised by Thursday 17 April.

dimanche 30 mars 2014

Médecins et soldats pendant les campagnes de la Révolution et de l’Empire

Médecins et soldats pendant les campagnes de la Révolution et de l’Empire



Bicentenaire de la Campagne de France de 1814

Colloque de la Société Française d'Histoire de la Médecine
à REIMS 11 et 12 avril 2014
sous la présidence du Pr Jean TULARD, de l’Institut

Vendredi 11 avril après-midi : l’organisation médicale
13h30 Accueil des participants à la médiathèque Jean Falala, parvis de la cathédrale
14h00 Ouverture du colloque

14h30 1ère séance avec le Président de la S.F.H.M. - Modérateur Dr A. SEGAL
- Les couleurs du Service de Santé des Armées sous l’Empire - M. G. LEROUX-LENCI
- La prise en charge des blessés de la Grande Armée du champ de bataille aux Invalides
Dr J.-P. DECONINCK
- Des médicaments et des pharmaciens pour l’armée - 1800-1815, une organisation nouvelle
M. F. TREPARDOUX
- Les invalides des guerres du Consulat et de l’Empire - M. G. CARRIEU
- Les prisonniers autrichiens à Troyes et la lutte contre les épidémies - Mme G. HETZEL
- La formation médicale des officiers de santé pendant l'Empire : à propos du chirurgienmajor
François Augustin LEGAY - Dr J. LEGAYE
- Le vin de Champagne pendant l’Empire - Pr P. DEMOUY

17h30 Fin des travaux de l’après-midi

18h00 Visite de l’exposition « De la lancette au stéthoscope : la médecine de la Révolution à
la Restauration» - Bibliothèque Carnegie

20h30 Dîner de gala, salle des Comtes de Champagne - Allocution du Pr TULARD

Samedi 12 avril matin : les connaissances
8h30 Accueil

9h00 2ème séance sous la présidence du Pr TULARD - Modérateur Dr J.-F. HUTIN
- Amputation et appareillage du membre inférieur pendant la Révolution et l’Empire
Dr B. VESSELLE, Dr J. LEGAYE
- Existe-t-il une prise en charge de la douleur sous l’Empire ? - Dr P. LEDANTEC
- Du « vent du boulet » au blast - Dr B. BALDIVIA, Dr B. VESSELLE
- L’Aigle et le pou : le typhus dans la Grande Armée - Dr H. DUCOULOMBIER
- LARREY et les mutilés de la main - Dr J.-J. FERRANDIS
- Le docteur Henri Marie HUSSON (1772-1853) et l’introduction de la vaccine à Reims
Dr J.-F. HUTIN

11h30 Fin des travaux de la matinée - déjeuner libre

Samedi 12 avril après-midi : des personnages illustres ou méconnus
14h00 3ème séance sous la présidence du Dr J.-F. LEMAIRE, correspondant de l’Institut
Modérateur Dr B.VESSELLE
- Le colonel Chabert, ce voyageur sans bagage qui n’en est pas un - Dr J.-F. CHERMANN
- Le rémois Jean-Pierre BOUDET, pharmacien des armées (1748-1828) - Dr A. DEMOUY
- Claude BALME (1766-1845), chirurgien et médecin des armées de la Révolution à l'Empire
Dr A. SEGAL
- LARREY et PERCY : deux hautes Figures rivales ? - Pr J. BATTIN de l’Académie nationale de
médecine
- L’ardennais CORVISART, l’icône de la médecine impériale - Dr A. GOLDCHER
- François RIBES, de la division d’ambulance du champ de bataille, chirurgien par quartier de
la Maison de l’Empereur - Dr B. VESSELLE
Conclusions du colloque - Dr J.-F. LEMAIRE

17h00 Fin des travaux

20h00 Concert de l’orchestre du IIIème canton de Reims à l’Opéra

Dimanche 13 avril – Libre
Expositions au Musée historique Saint-Remi :« L’hôpital militaire Saint-Remi en 1814 »
Reconstitution d’un poste d’ambulance. La chirurgie et les soins aux soldats français
et russes.
« La bataille de Reims du 13 mars 1814 »
Bourse aux livres anciens place du forum

Médecines et maladies au XIXe siècle

Médecines et maladies 


Appel à communications


Société des Dix-Neuviémistes
Colloque des étudiants des cycles supérieurs
Université de Bristol – vendredi le 12 septembre 2014

Avec le soutien de BIRTHA, de SDN, et du Département de littératures et de langues modernes

Conférenciers d’honneur : Dr Mary Hunter (McGill) et Dr Steven Wilson (QUB)


Le colloque pour doctorants de la Société des dix-neuviémistes est de retour avec un colloque intitulé « Médecine et Maladies ». Cet événement aura lieu vendredi le 12 septembre 2014 à l’Université de Bristol. Cette année, nous nous intéresserons aux liens qui peuvent être tissés entre la pluralité des discours médicaux et l’art, la littérature, l’histoire, mais aussi la société dans son ensemble, au cours du long 19ème siècle (1789-1914). Les sujets abordés pourront relever de diverses approches des études sur le dix-neuvième siècle français et francophone, et pourront relever de diverses approches théoriques. Veuillez noter que la communication ne devrait pas dépasser 20 minutes. Les thèmes de recherche peuvent aborder les thèmes suivants sans toutefois s'y limiter: 
  • Le corps souffrant: le corps vieillissant, le corps mourant, la convalescence 
  • Mortalité : déclin physique, maladie, mort, mortalité infantile 
  • Maladies infectieuses : maladies vénériennes, la tuberculose, le choléra, maladies respiratoires 
  • Diagnostics et traitements (se soigner soi-même, remèdes à la base de plantes, l’usage d’opium) 
  • Temporalité de la maladie 
  • Métaphores physiologiques, conception de la cité comme organe pathogénique, la France ‘malade’ 
  • Afflictions socio-médicales : liens entre les faiblesses physiques et le déclin moral 
  • Hystérie : l’hystérie féminine, l’hystérie masculine et le champ des névroses 
  • La relation docteur-patient 
  • Médicine tropicale : les pathologies coloniales 
  • Lecture et maladie : la lecture comme cause ou symptôme de la maladie, écriture comme pathologie 
  • L’artiste malade au 19ème siècle 
  • Discours médical : culture de la santé, santé publique 
  • Avancées médicales et recherches scientifiques (la physiologie humaine, la création de l’Académie Royale de Médecine en 1820 par Louis XVIII, la publication des Annales d’hygiène publique et de médecine légale (1829 – ), l’invention de l’anesthésie, l’invention du stéthoscope, la découvert des microbes) 

Les jeunes chercheurs sont invités à soumettre une proposition de communication en français ou en anglais de 300 mots maximum à Sophie Leroy (sl12083@bristol.ac.uk). La date limite pour envoyer une proposition est le mercredi 30 avril 2014.



Responsable : Sophie Leroy


Url de référence :

http://www.sdn.ac.uk/postgraduate/postgradconf.html


Adresse : School of Modern Languages, Department of French, 17 Woodland Road, Bristol, BS8 1TE, UK

samedi 29 mars 2014

Lettres au Dr Tissot, auteur de «L'Onanisme »

L'Usage du sexe. Lettres au Dr Tissot, auteur de «L'Onanisme» (1760)

Essai historiographique et texte transcrit par Patrick Singy


Editions BHMS
Série Sources en perspective
2014
ISBN: 978-2-9700640-8-4
278 p., 14 x 22.5 cm,
Fr. 45.– / 39 euros

On serait tenté de réduire les mœurs sexuelles du dix-huitième siècle aux jeux libertins du plaisir et du désir. Or, excès masturbatoires, pollutions nocturnes récurrentes, maladies vénériennes, impuissance, angoisses sexuelles émaillent le vécu des gens ordinaires du siècle des Lumières. Certains n’hésitent pas alors à demander l’avis d’un médecin. Cet ouvrage présente la transcription d’une sélection de lettres de patients adressées au docteur lausannois Samuel Auguste Tissot (1728-1797), auteur du très célèbre L’Onanisme (1760). Loin de notre modernité, les correspondants de Tissot donnent à voir du sexe sans sexualité, du sexe ordonné avant tout autour du problème de l’excès de perte et de rétention de semence. Un essai introductif, « Comment on écrit l’histoire de la sexualité », met en évidence la portée historiographique des lettres à Tissot sur le sexe et en propose une analyse détaillée.

Patrick Singy est docteur en histoire et philosophie des sciences de l’Université de Chicago, USA.

Le complexe militaro-médicale moderne

The Early Modern Military-Medical Complex:On the Relationship of the Military, Medicine, Society and State


Call for papers
 

Helmut-Schmidt University, University of the Federal Armed Forces Hamburg
7 and 8 November 2014

This conference will explore the changing relationships between the early modern military, medicine, society and the state in an international comparative perspective. Military medicine became  an integral part of military planning as well as an attractive area of practice for early modern surgeons and physicians. Since the 1990s, historians of medicine have shown an increased interest in military medicine from the sixteenth to the eighteenth century (e. g. Cook, Brockliss/Jones, Hudson, Storrs, Ackroyd et al). However, much of the research remained focused on British and French armies and navies. Health care in other early modern forces has so far only attracted limited attention.
Historians have pointed to the dynamic effects of a growing early modern military bureaucracy. The emerging fiscal-military/naval state profoundly affected the medical care of the sick and injured soldiers and seamen (e. g. Charters, Neufeld). From the sixteenth to the eighteenth century European armies saw the development of an ever more elaborate and centralised system of health care. These systems consisted of temporary field hospitals as well as permanent institutions of health care. They became integral parts of military administration and created experts as well as a specialised body of knowledge of military medicine. Military medicine developed administrative technologies to systematically record and assess the health of servicemen.
The effects of this early modern military-medical complex were not limited to the military population. Military medicine became a specialised area of study and experts in the field were integrated in the health care system of the emerging early modern state. The training of military surgeons and physicians was standardised, and practitioners with a military background used their experience to further their careers and obtain public office during peace time. The specific requirements of military medicine contributed to the development of new technologies of systematic clinical note taking and the keeping of patient journals and lists. The ability of military doctors, surgeons and administrators to deal with large  patient populations  administratively, and develop strategies for the prevention and the cure of diseases within a larger group of patients, contributed to the development of a public health system. This system was not only aimed at manipulating the health state of individuals, but of whole populations. Thus military medicine arguably played a key role in the development of public health policies and the formation of what has been called ‘bio-power’ in the eighteenth century.
We invite contributors to explore a wide range of topics related to early modern military medicine such as
  • the administration and treatment of patients in field hospitals, including experimentation
  • the operational relevance of field medicine
  • the institutionalisation of military medicine
  • education, training and career paths in military medicine
  • the relationship between military and civilian medicine
  • the role of military medicine in the formation of medical knowledge
  • and the experience of disease, injury and invalidity
The publication of an edited volume based on the contributions to the conference is planned. The conference will be held at the Helmut-Schmidt-University, Hamburg (University of the German Federal Armed Forces) on 7 and 8 November 2014. Limited funding for travel and accommodation for speakers will be available. Bursaries for graduate students, who are a member of the Society for the Social History of Medicine, may be available. If you are interested in presenting at the conference, please email an abstract for your paper (200-300 words), together with short biographical information and contact details, to Dr Sebastian Pranghofer (sebastian.pranghofer@hsu-hh.de) or send it to the address below by 22 April 2014.

Confirmations will be sent out by 15 May. The conference language is English. For more information, please go to the conference webpage, https://web.hsu-hh.de/fak/geiso/fach/his-fnz/forschung/konferenz-7-8-november-2014.

Geschichte der Frühen Neuzeit
Fakultät Geistes- und Sozialwissenschaften
Dr Sebastian Pranghofer
Postfach 700822
22008 Hamburg
Germany

vendredi 28 mars 2014

L'étude de l'anatomie en Grande Bretagne

The Study of Anatomy in Britain, 1700-1900


Fiona Hutton



Series: Body, Gender and Culture
Hardcover: 203 pages
Publisher: Pickering & Chatto Ltd; 1 edition (March 30, 2014)
Language: English
ISBN-10: 1848934211


Before the 1832 Anatomy Act the only legal source of cadavers for medical use was the bodies of executed murderers. As anatomy became the dominant medical discipline of the nineteenth century, the need for bodies as a teaching tool increased exponentially. Hutton looks at Manchester and Oxford to provide a comparative history of anatomical study. Using the Anatomy Act as a focal point, she examines how these two cities dealt with the need for bodies over two centuries.

The Appendix provides data relating to numbers of medical students and availability of bodies compiled directly from contemporary records.

Les mains sur les instruments

Hands on Instruments: Instrumental Practice in Twentieth Century Science, Medicine and Technology

Call for papers

University of Cambridge, 20-22 July 2014.

Organized by Ramona A. Braun, Cambridge.

Supported by the Wellcome Trust, the Society for Social History of Medicine, and the British Society for the History of Science

This conference will address the ways in which gestures and hand movements constitute a crucial basis of creative, analytical and didactic processes in 20th century science, medicine and technology. Participants argue that the human hand has a major impact on research and research-related activities, coming from History, STS, Anthropology, Design, Philosophy, Biomedical Engineering and Sociology.

Gestures are not only considered as ways to support communication through language: hand movements are also creative and teaching devices. Manual practice informs scientific and medical research on every level. We put special emphasis on the new digital technologies such as screens and robots. We also describe the impact of standardization and rationalization on wrist and finger movements.

Abstracts are accepted for some free slots, graduate students and early career scholars welcome.

Registration and information: contact@handsoninstruments.com

Programme: www.handsoninstruments.com

jeudi 27 mars 2014

Les sages-femmes modernes en Allemagne

Modern German Midwifery, 1885-1960 

Lynne Fallwell



Series: Studies for the Society for the Social History of Medicine
Hardcover: 263 pages
Publisher: Pickering & Chatto Ltd; 1 edition (March 30, 2014)
Language: English
ISBN-10: 1848934289


Between the late eighteenth and the early twentieth century, the industrialized world experienced a transition in birth practices from the ‘wise woman’ midwife to the male medical specialist. While in many countries this gendered struggle led to a separation of midwifery from the rest of modern medicine, in Germany midwives took an active role in the transition from traditional practice to modern institutionalized health care. By finding an organized voice and working towards professionalization, they helped protect their essential role in childbirth. Fallwell explores this transition and sets it in its wider historical context, including the role of print culture and the changes that occurred before, during and after the Nazi regime.

Connaître la nature

Knowing Nature in the Medieval & Early Modern Worlds

Call for papers

Oct. 24-25, 2014

Nature, according to the critic Raymond Williams, is quite possibly “the most difficult word in the English language.” The genealogy of nature’s complexities—semantic, philological, epistemological, ontological—are the subject of this two-day conference that seeks to bring into dialogue historians of science, philosophy, art, and literature. How did early writers and artists and other thinkers know and encounter nature? What practices made nature legible? What ethics were thought to arise out of the environment? This event considers a wide variety of cultural productions in the medieval and early modern periods. By what metaphors and strategies did pre-modern people represent the sensible world of matter? This event considers a wide variety of cultural productions in the medieval and early modern periods, seeking to rethink the relation between fields of knowledge and to bridge the widening gap between the humanities and the sciences in our own universities.

Topics may include:
  • the analogies through which nature is known
  • the long history of environmentalism
  • materiality and its discontents
  • encyclopedism
  • natural occurrences, wonders, or cataclysms
  • landscapes and visual culture
  • natural and medical histories
  • histories of the body, human and otherwise
  • the relationship between the nature and the supernatural

Confirmed speakers include Jeffrey Cohen (GWU), Drew Daniel (Johns Hopkins), Alan Mikhail (Yale), David Norbrook (Merton College, Oxford), Stephen Campbell (Johns Hopkins), Joanna Picciotto (UC Berkeley), David Simon (Chicago), Michael Witmore (Folger Shakespeare Library), Jessica Wolfe (UNC Chapel Hill), and Michael Sappol (National Library of Medicine).


Please submit paper proposals of 250 words to knowingnature@umd.edu by May 1.

mercredi 26 mars 2014

Une histoire de la santé des infirmières

 Who Cared for the Carers?: A History of the Occupational Health of Nurses, 1880-1948 

Debbie Palmer


Series: Nursing History and Humanities
Hardcover: 176 pages
Publisher: Manchester University Press (March 27, 2014)
Language: English
ISBN-10: 0719090873


This book compares the histories of psychiatric and voluntary hospital nurses' health from the rise of the professional nurse in 1880 to the advent of the National Health Service in 1948. In the process it reveals the ways national ideas about the organisation of nursing impacted on the lives of ordinary nurses. It explains why the management of nurses' health changed over time and between places, and sets these changes within a wider context of social, political and economic history.

Today, high rates of sickness absence in the nursing profession attract increasing criticism. Nurses took more days off sick in 2011 than private sector employees and most other groups of public sector workers. This book argues that the roots of today's problems are embedded in the ways nurses were managed in the late nineteenth and early twentieth centuries. It offers insights not only into the history of women's work but also the history of disease and the ways changing scientific knowledge shaped the management of nurses' health.

Maladie(s) du pouvoir

Maladie(s) du pouvoir. Dialogues du politique et du pathologique

Appel à contribution

La journée d’étude se veut interdisciplinaire (histoire, sciences politiques, sociologie) et transpériodique puisqu’elle se propose de rassembler des travaux (achevés ou en cours) autour de la relation entre pouvoir et maladie, à la fois au niveau des conséquences des états pathologiques sur les puissants mais aussi au niveau de l’exercice du pouvoir, dans ses dérives ou par sa critique, comme une forme de maladie. 

La figure du Prince malade est un poncif des systèmes monarchiques qui ne pensent la transmission du pouvoir qu’au moment du décès ou de l’abdication. En parallèle, l’exercice du pouvoir, de l’Antiquité à nos jours, est censé être synonyme d’une souffrance ou d’une fatigue en même temps qu’une forme de passion susceptible de déboucher sur la tyrannie et la cruauté, conçues alors comme des manifestations d’une forme de folie alimentée par l’autorité et la démesure qu’elle implique souvent. Les images du dictateur fou, paranoïaque ou cyclothymique, du monarque narcissique, apathique ou pervers, interrogent sur l’usage normatif de catégories médicales, genrées, morales et politiques qui sont étroitement associées, et au-delà de toute métaphore, dans le verdict ou le diagnostic historique.

L’objectif est d’étudier les interactions entre pouvoirs et états pathologiques (décrits comme tels au moment où ils se manifestent ou longtemps après) tant dans le cas d’une perturbation de l’autorité que dans celui d’une critique médicale de la puissance souveraine et de ses agents (dans les régimes autoritaires ou autres). L’enjeu est d’observer le dialogue entre politisation des faits pathologiques (la maladie du Prince est une crise politique) et, à l’inverse, la médicalisation du politique (les erreurs de gouvernance témoignent d’une déviance du Prince ou du régime voire d’une « maladie » plus globale du système).

Depuis l’Antiquité, l’exercice du pouvoir est scruté en tant que pratique exposée à des risques et des aléas multiples. L’ « ivresse » à laquelle on l’associe est en soi une expression révélatrice, à partir du langage courant, de la tendance à lire et à interpréter les actes déviants ou excessifs du pouvoir souverain comme les effets d’une maladie du Prince (When Illness Strikes the Leader, J. M. Post, R. S. Robins (dir.), Yale University Press, 1993). Entre les périodes antiques et modernes, les systèmes politiques ont eu tendance à centraliser, à des échelles différentes, la prise de décision en accentuant l’importance des épisodes pathologiques ou des handicaps dont pouvaient souffrir les dirigeants ou les dirigeantes (X. Le Person, « Practiques » et « practiqueurs ». La vie politique à la fin du règne de Henri III, Droz, 2002 ; S. Perez, La santé de Louis XIV. Une biohistoire du roi-Soleil, rééd., Perrin, 2010). Les cas de tyrans sanguinaires, d’empereurs fous, de rois goutteux ou impuissants, de reines névrosées, de successeurs handicapés ou « simples d’esprit », ont ponctué l’Histoire. Et ces topoi ont été renouvelés au cours de la période moderne dans une optique plus ou moins juridique : le roi de France a beau avoir deux corps, comme son homologue anglais, il souffre et meurt comme à peu près n’importe qui (R. Giesey, Le Roi ne meurt jamais, Flammarion, 1987/ S. Perez, « Le roi meurt un jour », introduction à La Mort des rois, Millon, 2006). Mais si chacun en convient, le droit successoral ferme les yeux sur la maladie pour ne tenir compte que du décès : pour le juriste, le Prince ne serait-il jamais malade ?

Au 19e et 20e s, les figures protéiformes du souverain, du président, voire du dictateur, ont renouvelé cette vision tout en restant fidèle à l’utilisation de métaphores ou de descriptions relevant du discours médical (la problématique est aussi abordée dans des ouvrages de vulgarisation : P. Accoce, P. Rentchnik, Ces malades qui nous gouvernent, Stock, rééd., 1996 ; D. Owen, In Sickness and in Health : The Politics of Medicine, Quartet Books, 1976). Les figures inquiétantes du monstre, du pervers, du paranoïaque sont entrées dans les annales de régimes plus ou moins dictatoriaux en instaurant un dialogue tacite entre politique et médecine (synthèse transculturelle par A.-M. Moulin, Le Médecin du Prince, O. Jacob, 2010), entre état pathologique et droit naturel, entre médecine, genre et nation (E. Dorlin, La Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, La Découverte, 2006). Tombés malades « naturellement » ou rendus tels par leur fonction, le Pater Patria comme le dictateur, de Caligula à Hitler, semblent enfermés dans un tableau pathologique qui tente de diagnostiquer et d’évaluer l’action politique à la lueur du discours médical voire spécifiquement psychiatrique, que ce soit au sens littéral (D. Pick, The Pursuit of the Nazi Mind : Hitler, Hess, and the Analysts, Oxford University Press, 2012) ou, plus classiquement, métaphorique (S. Sontag, La Maladie comme métaphore, rééd., Bourgois, 2009).

Si les épisodes de maladie fragilisent théoriquement l’autorité personnelle, l’exercice de la puissance souveraine, qu’elle se fonde sur un contrat social, sur un coup d’Etat ou sur le droit divin, rendent toujours complexe la question de la santé d’une personne censée être publique. Et, dans bien des cas, celle-ci tend à dissimuler son état réel (à ce que l’historien, le journaliste et/ou le médecin peuvent en connaître notamment pour des périodes reculées, cf. la thèse d’histoire de M. Winter, soutenue à l’EHESS en 2003, « Corps, maladie et pouvoir à l’époque carolingienne »). La raison d’Etat censure souvent les bulletins de santé en esquivant le problème de la compétence physique et mentale de la dirigeante ou du dirigeant (le cas Mitterrand-Gubler est-il réellement exceptionnel ? voir, pour d’autres pays, R. Mc Dermott, Presidential Leadership, Illness, and Decision Making, Cambridge University Press, 2008) en même temps qu’elle peut aussi être considérée, dans ses dérives autoritaires, paternalistes ou répressives, comme le symptôme d’une maladie dont souffriraient, au final, tous les régimes.

A ce titre, il revient aux sociologues, politistes et aux historien.ne.s de clarifier les choses en interrogeant une sémantique du pouvoir qui varie peu sur la longue durée.

Axes thématiques
Les communications retenues, qu’elles relèvent du champ historique, politique, sociologique ou anthropologique, s’inscriront au moins dans l’un des trois axes méthodologiques suivants :
  • utiliser un ou plusieurs exemples concrets traités sous forme d’étude de cas (cf. J.- Cl. Passeron, J. Revel, Penser par cas, Ed. de l’EHESS, 2005), en contextualisant l’exemple choisi (si possible de façon interdisciplinaire) et en le confrontant à un modèle qu’il valide ou non.
  • déconstruire le déterminisme trivial qui associe les errements du pouvoir à la déviance d’un individu ou d’un groupe, qui relie l’excès ou le déficit d’autorité à une manifestation pathologique. Evidemment, cette lecture constitue elle-même un objet historique ou sociologique dans la mesure où elle exprime une critique du pouvoir.
  • trier et analyser les notions et catégories, forcément normatives, qui permettent de penser, de dire ou de critiquer, la faiblesse, la mauvaise santé ou la brutalité excessive (considérée comme pathologique) de l’empereur, du roi, du/ de la président.e, du leader, du tyran, etc.

Modalités d'envoi des soumissions
Un résumé de la communication envisagée (300 mots maximum) et un CV (accompagné d’une bibliographie sélective des travaux réalisés sur le thème de la manifestation) devront parvenir
avant le 21 juin 2014.

Organisateurs : Dominique Memmi, Stanis Perez.
Comité scientifique 
Catherine Achin, Université de Paris XII-Créteil, CRESPPA
Xavier Le Person, Université de Paris IV-Sorbonne, IEP Paris
Frédérique Matonti, Université de Paris I-Panthéon Sorbonne, CRPS/CNRS
Dominique Memmi, CNRS/CSU, MSH Paris-Nord
Stanis Perez, Université de Paris XIII-Villetaneuse, Pléiade, MSH Paris-Nord
Benjamin Stora, Université de Paris XIII-Villetaneuse, IGEN

Contact : Stanis Perez (stanis.perez@mshparisnord.fr)

mardi 25 mars 2014

L'épidémie de grippe de 1918 aux Etats-Unis

The Flu Epidemic of 1918: America's Experience in the Global Health Crisis 

Sandra Opdycke



Series: Critical Moments in American History
Paperback: 234 pages
Publisher: Routledge (March 21, 2014)
Language: English
ISBN-10: 041563685X



In 1918, a devastating world-wide influenza epidemic hit the United States. Killing over 600,000 Americans and causing the national death rate to jump 30% in a single year, the outbreak obstructed the country's participation in World War I and imposed terrible challenges on communities across the United States.

This epidemic provides an ideal lens for understanding the history of infectious disease in the United States. The Flu Epidemic of 1918 examines the impact of the outbreak on health, medicine, government, and individual people's lives, and also explores the puzzle of Americans' decades-long silence about the experience once it was over. In a concise narrative bolstered by primary sources including newspaper articles, eye-witness accounts, and government reports, Sandra Opdycke provides undergraduates with an unforgettable introduction to the 1918 epidemic and its after-effects.

Critical Moments in American History is a series of short texts designed to familiarize students with events or issues critical to the American experience. Through the use of narrative and primary documents, these books help instructors deconstruct an important moment in American history with the help of timelines, glossaries, textboxes, and a robust companion website.

Muséologie hospitalière et imagerie médicale

Muséologie hospitalière et imagerie médicale


Session 25 du Congrès de la SFHST

28 au 30 avril 2014
Université Lyon 1 Claude Bernard


MUSÉES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE (1)
Lundi 28 avril - après-midi
14:00-16:00

14:00-14:05: Les Musées de Radiologie et d’Imagerie Médicale: Pourquoi ? Comment ? Jusqu’où ?
Michel Amiel, Jean-François Moreau, Henri Nahum, René van Tiggelen

14:05-14:40: Les musées de la radiologie dans le monde : état de l’art en 2014.
René van Tiggelen

14:40-15:10: Muséologie radiologique en Île-de-France. Le Centre Antoine Béclère. Le Musée Curie.
François Eschwège, Michel Bléry, Alain Laugier, Jean François Moreau, Jean-Victor Raust.

15:10-16:00: Etienne Destot, un pionnier lyonnais de la radiologie mondiale, méconnu dans sa ville.
Michel Amiel.

Histoire de la technologie radiologique : la collection Renaud.
Heiner Brinnel.

Inventaire des diapositives sous plaques de verre de la collection Albert Renaud.
Van-André Tran-Minh, Jean-Marie Renaud, Eric Gerez.

MUSÉES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE (2)
Lundi 28 avril - après-midi
16:30-18:30

16:30-17:00: Épistémologie et nosologie de l’imagerie médicale.
Jean-Marie Le Minor, Marc Braun

17:15-17:50 : De la photocinématographie à la radiologie aux rayons X: Marey et Contremoulins
Patrick Mornet, Jean-François Moreau

17:50-18:00 : Réalité virtuelle et Muséologie radiologique
Jean-François Moreau.

18:00-18:30 : Discussion


ART - IMAGERIE MÉDICALE - NEUROSCIENCES (1)
Mardi 29 avril - matin
8:30 - 10:30

8:30 - 8:45 : Muséologie hospitalière à visée neuro-scientifique depuis Charcot. L’exemple du Musée du Dr Ghislain, Gand, Belgique.
Jean-François Moreau, René van Tiggelen, Marta Braun, Patrick Mornet.

8:45 - 9:00 : Painting Collections in Hospitals: Humanity in Medicine/Collections d’art pictural
à l’hôpital: humanisation de la médecine.
A. Everette James, Jr., Jean-François Moreau

9:00-9:30 : Le Sergent Pierre Bertrand, artiste peintre breton, pionnier de l’art-thérapie durant la Première Guerre Mondiale.
Sylvie San Quirce.

9:30-10:00 : Mycologie, champignons neurotropes et Imagerie Médicale.
Pierre-Arthur Moreau.

10:00 - 10:30 : Discussion

11:00 -12:00
Conférence plénière

LES HÔTEL-DIEU DE FRANCE ET DU MONDE. (1)
Mardi 29 avril - après midi
14:00 - 16:00

14:00-14:30 L’histoire universelle de l’hôpital.
Jean-François Moreau, Anne-Marie Moulin

14:30-15:15 L’exemplaire Hôpital-Musée Notre-Dame à la Rose à Lessines, Belgique.
Raphaël Debruyn

15:15-16:00 Patrimoine hospitalier et réseaux
Roland Billet, Marie Billet.

ART - IMAGERIE MÉDICALE - NEUROSCIENCES (2)
Mardi 29 avril - après-midi
16:30-18:30

16:30-17:15 - L’art à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Jean-François Moreau

17:15-17:45 - Musées d’anesthésie.
Jean-Bernard Cazalaa

17:45-18:15 - Le folklore des salles de garde des hôpitaux francophones.
Yves Cukierman, Claude Harel, Patrice Josset, Maurice Laude, Jean-François Moreau, Patrice Queneau. Gilles Tondini.

18:15 - 18:30 - Discussion

LES HÔTEL-DIEU DE FRANCE ET DU MONDE. (2)
Mercredi 30 avril - matin
8:30 - 10:30

8:30 - 9:00 : L’Hôtel-Dieu de Hautefort transformé en musée de la Médecine: succès d’une reconversion en Périgord noir.
Louis-Charles Barnier

9:00 -9:30 : Le Musée du Trésor de l’Hôtel-Dieu de Château-Thierry: naufrage comptable d’une reconversion réussie?
Steven Le Guellec

9:30 -10:00 : Relations culturelles entre Agence Régionale de Santé et le patrimoine hospitalier: l’exemple de Beaune en Bourgogne.
Bruno François

10:00 - 10:30 : Le patrimoine hospitalier lillois
Patrick Kemp

L’Hôtel-Dieu de Lyon: projet de Musée de la Santé et de la Nutrition. René Mornex et al. (sous réserve).

11:00 - 11:20 : Hôtels-Dieu du monde hors la France: de Québec à l’hôpital Dos de Mayo de Lima, via Beyrouth et Abidjan.
Jean-François Moreau, Ana Rosa Venegas Ratto, Jorge Velasquez Pomar, Barbara Velasquez

11:20-11:30 : Chaires de Muséologie Hospitalière Universitaire: Pourquoi ? Comment ?
Jean-François Moreau,

11:30 - 12:00 : Discussion et Conclusions
Avec ou sans l’Unesco?

lundi 24 mars 2014

Sucre et miel

Sucre et Miel 

Appel à communications

Colloque international organisé par le Laboratoire des Études Maghrébines, Francophones, Comparées et Médiation Culturelle

Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de Manouba (Tunisie).

Manouba, les 16 et 17 mai 2014.


En parcourant la longue histoire du miel, nous apprenons qu’il s’agit d’un produit essentiellement (re)connu pour ses qualités diététiques. Depuis l’Egypte pharaonique, le miel est également entré dans divers mixtures et potions cosmétiques, curatives, voire aphrodisiaques. Dans le Coran, le miel est évoqué au moyen d’une périphrase colorée aux versets 68-69 de la sourate « Les Abeilles » : « ton Seigneur a inspiré aux abeilles : “établissez vos demeures dans les rochers, les arbres et les ruches aménagées par les humains ! Mettez-vous ensuite à butiner ! Suivez les voies de votre Seigneur, telles qu’il les a frayées pour vous !” Une liqueur aux nuances variées, aux effets salutaires pour les humains est secrétée par l’abdomen de ces insectes. Encore un Signe pour ceux qui réfléchissent. » Paradoxe de ce XXIème siècle, les ravages des pesticides, dans les zones agricoles, font que le miel élaboré sur les toits parisiens est plus sain et bio que celui qui provient de plusieurs campagnes.

Si le miel est bien connu depuis l’Antiquité, le sucre en revanche est un produit qui s’est répandu surtout au Moyen Âge. La canne à sucre, plante tropicale, s’est diffusée depuis l’Extrême-Orient ; elle a suivi alors les conquêtes musulmanes d’est en ouest. Ce sont probablement des moines nestoriens installés dans le sud-ouest de l’Iran qui ont mis au point les techniques de transformation de cette plante en un produit raffiné. Les médecins de la cour des califes abbassides de Bagdad ont utilisé ce produit pour la préparation de médicaments et de confiseries.

Omniprésents dans nos cuisines, le miel et le sucre, qui ont eu une histoire parallèle dès l’Antiquité la plus lointaine, en Égypte par exemple, marquent aussi nos manières de dire les choses et les hommes. La douceur et les sensations (gustatives) agréables de ces produits contrastent, parfois, avec les nuances de certaines expressions. On y soupçonne, probablement, un goût raffiné dénaturé par la démesure et l’excès. Les mœurs, gâtées et perverties, trouvent alors dans les aléas du (dé)goût des sensations qui se passent des mots et parfois même de mots. Du temps où l’argot sucrer signifiait « maltraiter », on a forgé l’expression casser du sucre sur le dos de quelqu’un, alors que des paroles mielleuses sont caractéristiques d’un comportement affecté voire hypocrite. « Trop de miel vire à l’insipide », dit le proverbe tunisien. Lieu, par excellence, de la syntaxe des saveurs et des paroles, la bouche devient métaphore langagière et gustative. « Gare à la flatterie, ma fille : trop de sucre gâte les dents », lit-on dans une des Lettres de Madame de Sévigné. La douceur excessive est souvent fâcheuse. Les nuances de l’amer et de l’acide s’opposent au sucré lorsqu’il s’agit de distinguer le langage cru et direct des artifices avec lesquels la langue adoucit la brutalité de certaines formules. Dans une analyse qu’il fait de « l’euphémisme », Abderrazzak Bannour précise que « c’est ce filtre sur la bouche, enduit sucré, comme l’indique son origine grecque (…) "employer des expressions de bon augure" ».

Les lexicologues nous apprennent que le goût du « sucre » et ses tonalités traversent les codes et les idiomes. C’est un mot dont les sonorités résonnent et persistent dans la plupart des langues du monde. Le terme provient du sanskrit sarkara ; il signifie « gravier » ou « sable », voire une substance ayant la forme de petits cailloux. Il a donné à travers le dialecte prakrit le mot sakara, passé en grec sakkaron et en latin saccharum. Le même mot sanskrit a donné en persan et en arabe al-sukkar/سكّر. De ces mots dérivent les termes entrés dans les différentes langues européennes pour désigner le sucre : zucchero en italien, Zucker en allemand, sugar en anglais, azúcar en espagnol, sucre en catalan et azucar en portugais. Dans le Nouveau Dictionnaire françois de Richelet, nous pouvons lire que « le sucre d'orge est bon pour ceux qui ont peine à cracher des flegmes ». Le Dictionnaire des proverbes françois d'André Joseph Panckoucke précise que l'expression C'est tout miel et tout sucre… « se dit d'un homme doucereux », tandis que faire la sucrée revient à « faire la ranchérie, la réfervée, la précieuse, la sage, contrefaire la dévote ». Un proverbe marocain nous présente celui qui cherche des problèmes comme étant une personne qui « enduit sa tête de miel et l'introduit dans la ruche ».

Ingrédients essentiels des breuvages et des mets préférés des dieux et des prophètes, miel et sucre marquent les lettres et les arts. Shakespeare, dans Comme il vous plaira, en fait une image, dense, pour dire la perfection de certains êtres : « La vertu accouplée à la beauté, c’est le miel servant de sauce au sucre ». Un chef de file du surréalisme ira jusqu’à mêler le goût sucré à d’autres sensations, chromatiques, tactiles, olfactives, pour tisser une image du bonheur : « Le bonheur est un seul bouquet : confus léger fondant sucré » (Paul Éluard). Victor Segalen fait du « goût sucré » une des saveurs marquantes de son existence de voyageur assoiffé d’absolu : « S'il te plaît de sucer encore la vie au goût sucré, aux âcres épices », lit-on dans Stèles. Curieux destin que celui de ces goûts dont la douceur sécrète des expressions et des langages qui cristallisent le sel de nos maux et l’amer-tume de nos expériences.

Le colloque se propose de décliner les saveurs et les idées associées au sucre et au miel comme indiqué dans les axes suivants :

Histoire du miel et du sucre entre histoire, géographie et littérature Recettes et préparations : peccato di gola ! Façons de (mé)dire : le suc(re) des mots et le miel des paroles Histoires de miel et crises de sucre : entre art et médecine Champs métaphoriques, sémantiques et poétiques du sucre et du miel : style, goût, écriture… Les propositions de communication (ne dépassant pas une page) doivent être envoyées à l’adresse électronique suivante : habib.salha@yahoo.fr


Le dernier délai pour les propositions de communication est fixé au 20 avril 2014.


Comité Scientifique
Habib Ben Salha, Hamdi Hemaidi, Sadok Gassouma, Moncef Khemiri et Mokhtar Sahnoun (Université de Manouba - Tunisie), Patrick Voisin (Classes préparatoires aux ENS, Pau - France), Julia Csergo (Université du Québec Montréal - Canada), Klaus Semsch (Université Heinrich Heine Düsseldorf - Allemagne), Abdelouahad Mabrour (Université Chouaîb Doukkali El-Jadida - Maroc).

Comité d’Organisation
Rym Kheriji, Wafa Bsaïs-Ourari, Adel Habassi, Sana Dahmani, Ibtihel Ben Ahmed, Hanène Harrazi-Ksontini, Issam Maachaoui, Hager Hila, Donia Maraoub.

Représenter la douleur dans l'art visuel moderne

Broken Bodies: Representing Pain in Early Modern Visual Art


Call for Papers 

Sixteenth Century Society Conference (New Orleans, Oct 16-19, 2014)


Pain exemplifies an intersensorial phenomenon, one that utilizes all of the senses to articulate the physiological, mental, and emotional responses to stress and injury, both physical and psychological. Like pleasure, pain is an interior sensation whose external articulation can stimulate both sympathetic and empathetic reactions. Italian Renaissance and Baroque artists attempted to simulate those sensations by bridging the fissure between the internal experience of pain and its outward expressions. Contemporary interest in pain and its place in early modern culture has catalyzed a wide array of scholarly contributions. This panel seeks to bring together scholars exploring the phenomenon of pain in early modern culture and its representation – and repression – in visual art in a critical reassessment of the state of this topic in current scholarship. Together with Sensuous Suffering: the Early Modern Experience of Pain, a proposed multi-disciplinary roundtable discussion examining the topic of pain in the Early Modern context, this series of papers will examine the body as a multisensory medium that was used in depictions of such phenomena as martyrdom, passion, and plague. How did artists use the body to communicate the intersensorial experience of pain? What is the relationship between suffering and theologies of the body? What is the function of bodily torment in early modern visual culture? How does the performance of pain relate to identity construction and what role did the visual arts play in this performance? Please submit a 250 word abstract and a one-page CV to Heather Graham and Tiffany Hunt at (brokenbodiescfp@gmail.com) by March 31, 2014.

dimanche 23 mars 2014

Anatomie de rêve

Dream anatomy

Exhibition


http://www.nlm.nih.gov/exhibition/dreamanatomy/index.html


The interior of our bodies is hidden to us. What happens beneath the skin is mysterious, fearful, amazing. In antiquity, the body's internal structure was the subject of speculation, fantasy, and some study, but there were few efforts to represent it in pictures. The invention of the printing press in the 15th century-and the cascade of print technologies that followed-helped to inspire a new spectacular science of anatomy, and new spectacular visions of the body. Anatomical imagery proliferated, detailed and informative but also whimsical, surreal, beautiful, and grotesque — a dream anatomy that reveals as much about the outer world as it does the inner self.

Over the centuries anatomy has become a visual vocabulary of realism. We regard the anatomical body as our inner reality, a medium through which we imagine society, culture and the human condition.

Drawn mainly from the collections of the National Library of Medicine, Dream Anatomy shows off the anatomical imagination in some of its most astonishing incarnations, from 1500 to the present.

Histoire des pratiques d'éducation à la santé

Health Education Practices in Socio-Historical Perspective (19th-20th centuries)

Panel X-10 - HEA05
European Social Science History Conference

Friday 25 April 2014 11.00 - 13.00

Vienna University - UR2 Germanistik second floor
Universitätsring 1, 1010 Vienna, Austria
https://esshc.socialhistory.org/esshc-user/program/?day=14&time=27

Organiser: Enrique Perdiguero-Gil
Discussant: Josep M. Comelles


Angeline Durand-Vallot: A Historical Approach of the Campaign for Birth Control in the United States

Enric Novella, Geert Thyssen & Karin Priem: The Challenge of Consumption: Luxembourg’s Steel Industry and the Educational Crusade against Tuberculosis (Ca. 1880-1930)

Séverine Parayre: The Birth of Policy Organization of Health Education and his Difficult Application in France in Nineteenth Century

Enrique Perdiguero-Gil, Josep M. Comelles: Fighting against Superstition as Health Education: Folk-medicine in Spain (1885-1985)

Virgínia Schall, Adriana Mohr: Health Education in the Brazilian Context – Brief Historical Perspective and Contemporary Tendencies

samedi 22 mars 2014

Les grandes figures de l'hôpital Bicêtre

Les grandes figures de l'hôpital Bicêtre


Alireza ENSAF et Patrice BOUREE


Éditeur : WORLD UNIVERSITIES EDITIONS
Réédition 2014
Prix de vente au public (TTC) : 15 €
106 pages ; 29,7 x 21 cm ; broché
ISBN 978-2-36362-014-9


L’hôpital de Bicêtre est un lieu historique, le premier bâtiment construit à cet emplacement étant un château construit par l’évêque de Winchester, ambassadeur d’Angleterre en France. Avec le temps, le nom de Winchester va devenir Bicêtre. Au cours des guerres de l’époque, le château a été détruit, reconstruit puis brûlé, les ruines devenant un repaire de brigands. En 1632, Louis XIII construit un hospice qui va héberger des pauvres, des fous et des prisonniers et à partir de la fin du XVIIIème siècle, des syphilitiques.

Puis il va devenir un établissement de soins qui va évoluer au cours du temps pour devenir un hôpital moderne. Un certain nombre de médecins ont consacré une partie de leur vie à améliorer les conditions de vie et de travail de cet hôpital. Aussi, pour leur rendre hommage, leur nom a-t-il été donné à des bâtiments ou à des salles de cet hôpital.

PINEL s’est investi dans la prise en charge des aliénés, BROCA a travaillé sur le cerveau, BOURNEVILLE, médecin et député, s’est occupé des enfants arriérés, CHASLIN de la psychiatrie, DEPARIS de la médecine interne, LAPRESLE de la neurologie, ALAGILLE de la pédiatrie, LASJAUNIAS de la neuro-radiologie. Leurs travaux et ceux d’autres grands noms de la médecine apparaissant sur les salles de l’hôpital de Bicêtre sont rappelés dans cet ouvrage.

Les textes médicaux grecs et leur public

Greek Medical Texts and their Audience: Perception, Transmission, Reception

Call for papers

12-13 December 2014
Université Libre de Bruxelles (ULB), Brussels, Belgium

Sponsored by the A.G. Leventis Foundation.

Organised by Sophia Xenophontos (Université Libre de Bruxelles) and
Petros Bouras-Vallianatos (King’s College London)


The idea that every text is meant to appeal to a certain audience is not a new one, but it is only recently that it has engaged much scholarly discussion, especially in light of the application of reception theory to literary works. This conference seeks to examine the interplay between Greek medical texts (e.g. Hippocratic corpus, Dioscorides, Galen, Rufus of Ephesus) and their contemporary readers. Papers concentrating on the reception of these texts in later periods (e.g. Late Antiquity, Byzantium), including the Syriac and Islamic tradition, are also welcome.

We are interested in contemplating, inter alia, the following questions/subjects:
How do medical authors adjust their text according to the needs and expectations of their audience? (structure of medical texts and medical subgenres as aspects determining wide vs specialised readership)
Other conditions that may regulate, control, or limit the reception of medical writings (e.g. background of author and reader, degree of shared memory between them)
Deciphering medical texts; mechanisms for activating or enhancing the reader’s memory (e.g. rhetorics, visual representations, diagrams)
Cognitive and emotional responses to medical works­
Translators/editors and their role in the transmission and reception of medical texts
Commentaries, scholia, paraphrases

Keynote speaker:
Prof. Vivian Nutton (London)

Confirmed speakers:
Prof. David Engels (Brussels)
Dr Antoine Pietrobelli (Reims/Paris)
Dr Chiara Thumiger (Berlin)
Dr Laurence Totelin (Cardiff)
Dr Uwe Vagelphol (Warwick)

Abstracts (of no more than 200 words) should be in English and include title of the paper, full name, academic affiliation, and contact details. These must be sent by Friday, June 20, 2014 to: Sophia.Xenophontos@ulb.ac.be or petros.bouras-vallianatos@kcl.ac.uk

vendredi 21 mars 2014

Folie alcoolique dans la République américaine

Rum Maniacs: Alcoholic Insanity in the Early American Republic


Matthew Warner Osborn


Hardcover: 280 pages
Publisher: University Of Chicago Press; 1 edition (March 14, 2014)
Language: English
ISBN-10: 022609989X
ISBN-13: 978-0226099897


Edgar Allan Poe vividly recalls standing in a prison cell, fearing for his life, as he watched men mutilate and dismember the body of his mother. That memory, however graphic and horrifying, was not real. It was a hallucination, one of many suffered by the writer, caused by his addiction to alcohol.

In Rum Maniacs, Matthew Warner Osborn reveals how and why pathological drinking became a subject of medical interest, social controversy, and lurid fascination in the early American republic. At the heart of that story is the disease that Poe suffered: delirium tremens. First described in 1813, delirium tremens and its characteristic hallucinations inspired sweeping changes in how the medical profession saw and treated the problems of alcohol abuse. Based on new theories of pathological anatomy, human physiology, and mental illness, the new diagnosis founded the medical conviction and popular belief that habitual drinking could become a psychological and physiological disease. By midcentury, delirium tremens had inspired a wide range of popular theater, poetry, fiction, and illustration. This romantic fascination endured into the twentieth century, most notably in the classic Disney cartoon Dumbo, in which a pink pachyderm marching band haunts a drunken young elephant. Rum Maniacs reveals just how delirium tremens shaped the modern experience of alcohol addiction as a psychic struggle with inner demons.

Les réseaux en histoire de la santé

Mobilité des savoirs et partage des pratiques : de la pertinence des réseaux en histoire de la santé


Colloque 307 du 82e congrès de l'ACFAS
Organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa) et Séverine Parayre (Institut Catholique de Paris) 


14-15 mai 2014 
Université Concordia, Montréal (QC)


Ce colloque se propose d’interroger l’importance des réseaux dans l’histoire de la santé moderne et contemporaine. Autour des notions de transfert, d’échange, de parcours et d’influence, il entend s’attarder sur les processus de transmission et de déplacements qui ont forgé et transformé les pratiques et les discours relatifs à la santé, afin de mettre en lumière leur nature essentiellement dynamique, collective et réticulaire. Il souhaite en outre valoriser les fonctions méthodologiques et historiographiques de ces notions en questionnant le rôle des échanges transdisciplinaires dans le travail historique propre au domaine de l’histoire de la santé.


Programme
Mercredi 14 mai 2014

9h00 -9h30 : Introduction : Le réseau, du collectif au concept 
Alexandre Klein (Université d’Ottawa)


9h30-10h30 : Session 1 : Les réseaux de la santé au XVIIIe siècle
Anaïs Lewezyk-Janssen (Université Toulouse II) Les réseaux dans la vie du médecin au XVIIIe siècle.
Nicolas Vidoni (Université Paris I) Police et histoire de la santé au XVIIIe siècle.

10h30-11h00 : Pause

11h00 -12h00 : Session 2 : La construction réticulaire des savoirs médicaux spécialisés
Claire Marchand (Université de Tours) : Étude du rôle des réseaux médicaux français autour de la construction et de la diffusion du savoir alimentaire de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle.
Véronique Hasler (Hesav) Circulations internationales de savoirs et de pratiques physiothérapeutiques : deux exemples en Suisse romande dans la première moitié du XXe siècle.

12h00 : Diner
14h00- 16h00 : Session 3 : Les réseaux de la santé mentale
Karine Aubin (Université Laval) De la tisane au valium… Le concept de la continuité des soins dans les politiques de santé mentale dans le Québec des années 1960.
Alexandre Klein (Université d’Ottawa) : Mesurer la santé mentale des enfants. Le rôle du réseau international de collaboration du psychologue Alfred Binet (1857-1911) dans la création de l’échelle métrique de l’intelligence.

15h00 : Pause

Emmanuel Delille (Institut d’Histoire de la médecine de Berlin)  Henri Ellenberger (1905-1993) et le développement de l’ethnopsychiatrie. Dynamique des réseaux francophones et anglophones à l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale.

16h00-16h30 : Présentation de l’ouvrage Une histoire des pratiques de santé (XVIIIe-XXe siècles) dirigé par A. Klein et  S. Parayre (Québec, PUL, 2014)


Jeudi 15 mai 2014

9h00-10h00 : Session 4 : Approches réticulaires des institutions hospitalières
François Guérard (Université du Québec à Chicoutimi) : L’empreinte territoriale et la mise en réseau de l’hôpital québécois, 1880-1972.
Filippo Maria Marranconi (EHESS et Université de Turin) Réseaux sociaux et autorité dans la gestion d’un hôpital psychiatrique au Liban : le cas d’Al Fanar.

10h00 : Pause

10h30-12h00 : Session 5 : L’internationalisation des réseaux de santé
Séverine Parayre (Institut Catholique de Paris) La circulation des savoirs et pratiques de l’hygiène scolaire à travers le monde : Les enjeux d’une idéologie médicale, politique et pédagogique (1852-1913).
Isabelle Lespinet Moret (Université Paris Ouest Nanterre) Médecins et santé dans les réseaux d’experts de l’Organisation internationale du Travail et l’élaboration d’un savoir transnational, 1920-1948.

11h30 : Synthèse


Les résumés des communications sont accessibles en ligne : http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/82/300/307/c

jeudi 20 mars 2014

Une médecine de mort

Une médecine de mort

Jean-Marc Dreyfus, Lise Haddad




Broché: 384 pages
Editeur : Editions Vendémiaire (6 mars 2014)
Langue : Français
ISBN-10: 2363581261
ISBN-13: 978-2363581266



Début 1947, à la suite du procès des médecins nazis, est promulgué le Code d’éthique de Nuremberg qui encadre aujourd’hui encore les expérimentations sur des êtres humains. Mais les progrès médicaux soulèvent de nouvelles questions : faut-il légaliser l’euthanasie ? Comment concilier l’intérêt du patient et celui de la collectivité ? Les assurances données par les démocraties en matière de déontologie sont-elles aussi fermes qu’on pourrait le croire ? Les logiques perverses ayant abouti aux crimes nazis s’inscrivent dans des visions plus anciennes, un diktat de la science et du progrès que l’on retrouve dans des réflexions actuelles, pour peu qu’on ose y porter un regard critique. C’est ce que cet ouvrage, fruit d’une réflexion entre historiens, philosophes et médecins, entend faire.

La réception de Galien à l’époque de Rabelais

La réception de Galien à l’époque de Rabelais


Colloque international 

organisé par Diane Desrosiers, Claude La Charité, Christopher Lyons et Romain Menin

avec le soutien de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire, le Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité XVIe-XVIIIe siècles, l’Université McGill et l’Université du Québec à Rimouski


 1er-2 avril 2014

Université McGill, 853, rue Sherbrooke Ouest, Montréal,
Pavillon des Arts, salle 260

Mardi 1er avril 2014

9h : Mot de bienvenue

Séance 1 : Rabelais lecteur et éditeur de Galien, présidée par Faith Wallis (Université McGill)
9h30 : Olivier Pédeflous (Fondation Thiers), « Rabelais et l’aldine de Galien : une approche matérielle »
10h : Claude La Charité (Université du Québec à Rimouski), « Rabelais lecteur et éditeur de l’Art médical de Galien »

10h30 : Pause

Séance 2 : Galien et le galénisme dans la chronique rabelaisienne, présidée par Mireille Huchon (Université Paris-Sorbonne)
11h : Romain Menini (CÉSR, Université François-Rabelais de Tours), « Le ‘gentil falot Galen’ dans la fiction rabelaisienne »
11h30 : Armelle Debru (Université Paris-Descartes), « Rabelais et la physiologie galénique dans le Tiers livre »

Séance 3 : Janus Cornarius lecteur, éditeur et traducteur de Galien, présidée par Jean-Philippe Beaulieu (Université de Montréal)
14h : Marie-Laure Monfort (CNRS) « Claudii Galeni libri novem nunc primum Latini facti, Bâle 1536. Les enjeux philosophiques des premières traductions de Galien publiées par Janus Cornarius »
14h30 : Antoine Pietrobelli (Université de Reims Champagne-Ardenne), « Ope codicum / ope ingenii ? À la recherche des sources de l’érudition galénique de Janus Cornarius »

15h : Pause

15h30 : Présentation de livres rares de la collection de la Bibliothèque Osler de l’Université McGill
Galeni methodus medendi, vel de morbis curandis : Thomas Linacro interprete ; libri quatuordecim ; in fine apposuimus quæ ipse Linacer recognovit in opere De Sanitate tuenda, Paris, Sumptu Godefridi Hittorpii apud Desiderium Maheu, 1519 ;
De morborum differentiis : Guilielmo Copo Basiliensi interprete, [Paris, Impre. Jodocus Badius, 1523] ;
Γαλενοῦ α’-ε’. Galeni librorum pars prima-quinta, Venise, héritiers d’Alde Manuce, 1525-[1526];
Galeni de temperamentis libri tres. De inæquali intemperie liber unus. Thoma Linacro Anglo interprete, [Paris, Simon Du Bois], 1527;
Le deuziesme livre de Claude Galene intitulé l’art curatoire à Glaucon, auquel est specialeme[n]t traicté des differences d’inflammation et de leur cure, [Paris], Imprimé nouvellement à Paris pour Hierosme Denys librayre demourant a la rue Sainct Jasques à l’enseigne de la croix blanche, [ca 1530] ;
Aphorismorum Hippocratis sectiones septem / ex Franc. Rabelæsi recognitione. Quibus ex Ant. Musæ Commentariis adjecimus et octavam : et quædam alia, quæ sequens indicabit pagella, Lyon, Apud Seb. Gryphium, 1543 ;
Liber de somniis. : Hippocratis de insomniis liber. Galeni liber de insomniis. Synesii liber de somniis, Lyon, Apud Joan. Tornæsium, 1549.


Mercredi 2 avril 2014

Séance 4 : Fortunes de Galien en Europe I, présidée par Pascal Bastien (Université du Québec à Montréal)
9h : Concetta Penutto (CÉSR, Université François-Rabelais de Tours), « Le De fœtuum formatione de Galien : fortune et interprétations à la Renaissance »
9h30 : Magdalena Kozluk (Université de Lodz, Pologne), « Lire et annoter Galien entre 1515-1549 : les éditions commentées de Galien dans la bibliothèque des Carmes à Cracovie »

10h : Pause

Séance 5 : Fortunes de Galien en Europe II, présidée par Lucie Desjardins (Université du Québec à Montréal)
10h30 : William Kemp (Université McGill), « L’édition parisienne du Deuxiesme livre de la thérapeutique de Galien, la première de la série des traductions françaises galéniques des années 1530 : entre Paris et Lyon? »
11h : Hélène Cazes (Université de Victoria), « André Vésale et la Renaissance de Claude Galien : un récit humaniste? »
11h30 : Véronique Boudon-Millot (Université Paris-Sorbonne), « Le Galien d’Ambroise Paré »

12h : Conclusions